Mode auto-disruption activé !

Par 25 septembre 2018 Epanouissement No Comments
Mode auto-disruption activé
  • La disruption, c’est maintenant – avant qu’il ne soit trop tard

L’étude Accenture, parue courant 2018, est claire. Les menaces qui s’abattent sur les entreprises sont nombreuses : les changements réglementaires, des marchés tendus, des évolutions sociales et démographiques, les innovations technologiques… Dès lors, les entreprises ont deux choix : dans le pire des cas, elles réagissent au moment où elles se retrouvent au creux de la vague, au cœur du chaos, dans le meilleur des cas, elles ont appréhendé en amont les évolutions et se sont adaptées en conséquence. A l’heure de la disruption, la seule règle qui vaille pour être celle-là : pour éviter de se faire « ubériser » par d’autres, mieux vaut se disrupter soi-même !

  • Comment se disrupter soi-même ?

J’ai eu l’occasion de lire l’ouvrage controversé d’Idriss Aberkane, Libérez votre cerveau. Certes, certains faits neuroscientifiques décrits ou données sont erronnées, mais le message véhiculé dans l’ouvrage me paraît faire sens. Idriss Aberkane nous incite à casser les codes et à changer les perspectives. Il remarque ainsi l’absurdité de l’ « école notée » où tout doit être fait dans le but de la bonne note. Un autre exemple : sur un plateau de télévision, il souligne à juste titre qu’il ne connaît aucun personne qui a reçu le prix Nobel parce qu’il fallait. Il nous invite à sa manière à nous faire confiance, à sonder ce qui nous plaît, ce qui nous stimule ou nous rend curieux. C’est toujours à cet endroit que nous sommes performants. Pour se disrupter soi-même, il nous enjoint de trouver un champ d’exploration ludique où nous pourrons exercer notre cerveau. Dès lors que cela est plaisant, nous pouvons y passer environ 50 000 heures (c’est-à-dire 8h par jour, à raison de 6 jours par semaine pendant 20 ans) sans difficulté. Nous avons tous un domaine, une passion enfouie ou connue qui nous épanouit et nous rend expert.

  • Cultiver le hors-cadre et la confiance

Idriss Aberkane gêne et dérange parce qu’il le reconnaît lui-même, il ne fait pas partie de la recherche académique, qu’il est à la fois entrepreneur et chercheur, touche-à-tout avec ses doctorats en science de gestion et en littérature comparée. Enseignant vacataire à Centrale-Supélec, Idriss Aberkane est en fait le parfait exemple de sa démonstration. Il joue avec les codes et les références pour mieux les dépasser, les casser, les renverser. Si la recherche et l’exigence qu’elle suppose ne peuvent tolérer l’imprécision et les erreurs scientifiques malgré la vulgarisation, elles ne doivent pas fermer leurs portes à des personnalités originales. A mon niveau, pour faire penser les collaborateurs autrement dans l’entreprise, je m’emploie toujours à les sortir de leur zone de confort et à les questionner. Il ne s’agit pas de leur faire perdre pied mais plutôt de leur donner l’occasion de penser, de défendre, de construire un socle stable sur lequel ils puissent s’établir durablement et sereinement. De leur confiance dépend leur performance. Pour moi, être “out of the box” ne demande aucun effort parce que ça fait partie intégrante de ma personnalité. Disons que j’ai toujours essayé de m’adapter au cadre jusqu’au jour où j’ai compris que ma valeur ajoutée, c’était le hors-cadre ! Alors on saute le pas ensemble ?

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